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RÉCITS & INFOS PRATIQUES
NOS PREMIERS TOURS DE ROUES EN SIBÉRIE
C’est le 6 août 2014 que nous quittons enfin Ulan Bator en train jusqu’à Sukhbator, dernière ville avant la frontière russe. Sur le quai de la gare, nous faisons la connaissance d’un ado qui parle français, il a vécu 7 ans en banlieue parisienne, avant de revenir vivre en Mongolie. Arrivé à destination à 4h30 du mat, il nous invite à venir chez lui prendre le thé et monter nos vélos tranquillement. Il nous faudra la matinée pour tout remettre en ordre. Les vélos prêts, nous prenons la route, direction la frontière, 30km plus loin. Du côté mongol, rien à signaler, nous garons les vélos devant les bureaux, allons à l’intérieur, faisons la queue et deux coups de tampon plus tard nous voilà repartis. Un gars est tout de même sorti avec nous pour jeter un oeil furtif à deux sacoches sur les huit… Quelques mètres plus tard nous arrivons à la frontière russe et là on nous dit que ce n’est pas possible de passer à vélo, il faut qu’on monte dans un véhicule !!!!! J’insiste, rien n’y fait. Deux camions plus tard, un couple mongol avec un petit camion vide, nous charge et nous voilà engagés dans la frontière. Rien de compliqué, les papiers d’immigration remplis, les tampons apposés nous entrons enfin en Sibérie, on a chaud, on transpire, on est heureux. C’est ainsi qu’on a débuté notre progression dans ce pays que nous attendions tant. Cela fait maintenant 15 jours que nous sommes ici et nous sommes enchantés….
De la frontière à Ulan Ude (220km)
La route n’était pas trop mauvaise, asphaltée, un peu de trafic, mais pas trop, des villages suffisamment régulièrement pour faire le plein d’eau, des gens sympa, qui nous font coucou, klaxonnent, je peux enfin re-communiquer avec les gens à l’aide de mon pauvre vocabulaire russe…. Bref je revis ici. Et les sapins, cette odeur merveilleuse qui vous caresse les narines, cela faisait si longtemps, depuis la Géorgie, quasiment que des paysages désertiques et là nous allons avoir 3 mois avec des arbres, de la verdure… j’adore. Sur cette route rien de particulier à signaler. Arrivés à Ulan Ude, nous n’avions aucun plan pour dormir, aucune réponse de couchsurfer, nous étions exténués, les banques fermées, pas une tune, bref la loose totale. Un monsieur rencontré dans la rue a tenté de nous aider pendant au moins 2h. Il a appelé tous ses contacts, m’a trimballée à droite et à gauche pendant que Damien gardait les vélos. À mon retour infructueux, Damien était entouré de 3 jeunes. On leur explique le problème et l’un d’eux nous invite dans sa maison de campagne à l’extérieur de la ville, mais en attendant, c’était le moment de jouer au billard !!! Quelques bières plus tard, les plans changent et on va dans un des appartements du jeune homme, plus près que sa Datcha, accompagnés d’une bouteille de vodka et de bières achetées au milieu de la nuit clandestinement au coin d’une rue. Il est interdit en Russie de vendre de l’alcool passé 21h. La soirée se finit donc tard.
Le lendemain nous devions aller au Lac Baikal en début d’après-midi, au final on ne partira qu’à 1h du mat, Normal ! On se retrouve donc à faire les courses dans une grande surface ouverte toute la nuit et hop on prend la route, comme si de rien n’était, on hallucine un peu, on est surtout morts de rires de cette organisation de fous où on ne comprend rien et tout semble si normal pour eux, ben oui quoi on part à 2h du mat au lieu de 14h de l’aprem, où est le problème ?! Arrivés au lac vers 4h30, nous attendons le lever du soleil en allumant un barbecue pour faire cuire la viande, car nous n’avions pas encore mangé tandis que notre chauffeur retourne à Ulan Ude, toujours normal, car il avait un rdv à 9h. On reste donc seuls avec notre hôte. Le jour levé nous allons nous coucher… Notre chauffeur devait revenir nous chercher en début d’après-midi, évidemment il est arrivé encore avec 12h de décalage, du grand n’importe quoi, à mourir de rires et comme si cela ne suffisait pas, voilà que notre hôte perd ses clefs de maison, probablement en allant chercher de l’alcool en stop, nous avons donc fini à l’hôtel à l’entrée de Ulan Ude, quand à notre hôte il a dormi on ne sait où et au lieu de venir nous rechercher à 11h comme prévu, il est arrivé à 15h. Quand on lui a demandé quel était le plan, il a tout simplement répondu, « no plan » !!!! Cela résumait assez bien la situation. Nous sommes allés manger des « bouses » (sorte de pochon ravioli fourré à la viande, un pur délice), puis visiter un temple et enfin nous sommes revenus à l’appart où on a r’emballé nos affaires pour reprendre la route à 18h et sortir de cette ville infernale. Ce petit passage à Ulan Ude aura été du grand n’importe quoi, mais on en gardera un bon souvenir, et on gardera sûrement contact avec nos hôtes qui ne semblaient pas être perturbés par le temps (notre hôte devait aller en Chine où il travaille, il partira 2 jours plus tard que prévu, no problem….)
9 aout 2014
Bonjour, nous voilà arrivé à Ulan Ude, tout va bien sauf une petite douleur à mon genoux gauche. Première vrai journée de vélo c’était sous la pluie (60km), la deuxième avec le vent en pleine face et temps couvert (67km), aujourd’hui vent de coté et soleil
(85km), avec un peu de chance la prochaine fois on aura le vent de dos 🙂 Là
nous sommes en ville avec 2 gars super sympa, qui nous on invité à dormir à 15 km dans une datcha (maison de campagne), mais pour l’heure c’est billard, bière et vodka, je sais pas comment ça va finir, ni comment on va pouvoir faire rentrer deux vélos et 4 personnes dans un taxi pour rejoindre cette datcha….ça promet!!!
20 aout 2014
Coucou, nous sommes à Chita, on avance plutôt bien malgré l’état de la route parfois pas terrible mais dans l’ensemble ça va. Nous n’avons pas de bonne connexion pour le moment, je ne peux donc pas mettre à jours les photos, désolée 🙁 Nous allons reprendre la route demain ou après demain et là ça risque d’être long pour les news car pour le net au milieu de la Taiga c’est pas gagné, va vraiment falloir être patient.
De Ulan Ude à Chita
Nous décidons de ne pas prendre la route M55 qui est la route principale et optons pour une route secondaire, dont le relief et la circulation sont moindre. Seul inconvénient, cette route n’est pas asphaltée tout du long. Nous avons donc mangé un peu de poussière. Ayant eu une réponse d’un couchsurfing sur Chita où nous avions prévu d’arriver le 19, nous nous sommes arrangés malgré le retard pour arriver le 19, et nous y sommes arrivés, fatigués certes mais contents, plus de 622km en 7 jours et demi, pour un début à vélo je trouve ça pas mal! La route était superbe, les paysages magnifiques, sur la fin, toute une région bordée de lacs et de marais. Des forêts de sapins, de bouleaux…. Un régal. Des gens toujours sympathiques. Une dame dans un magasin nous a offert nos courses, une autre avec son fils, est venue nous apporter des pots d’une sorte de ratatouille fait-maison car son fils, qui nous avait vus en ville dans un magasin, lui avait dit qu’il fallait venir nous parler, ils nous ont donc rejoints à la rivière à vélo où nous faisons le plein d’eau, tout excités par notre voyage. Un autre nous a offert une bouteille de lait, le préfet d’une région avec son équipe, nous a invité à manger sur le bord de la route où ils passaient, les femmes d’un resto nous ont offert une photo de Bouddha (la région de Bouriatie est bouddhiste, les gens ont un faciès comme les mongoles et leur langue est similaire). Un écureuil a grignoté ma tente pour tenter d’atteindre un sac de bouffe qui était à l’intérieur, bref on aime la Sibérie, c’est juste beau, zen, on s’y sent bien, une béatitude et un sentiment de bien-être nous a envahis, pourvu que ça dure. Pour le moment nous avons plutôt trop chaud, mais je pense qu’on ne pourra pas en dire autant dans 1 mois, à suivre…
24 aout 2014
Hier en fin d’après midi, alors qu’on avait déjà bien roulé et qu’il nous restais plus que quelques km à faire avant de poser le campement voilà pas qu’on voit un jeune homme allonger sur le bas coté, 3 camions arrêtés, des gars au téléphone tentant de joindre les secours. On s’est arrêté, je me suis approché de lui et pendant 45 min je lui ai juste tenue la main, caresser le visage, il passait de phase semi consciente à endormi, de temps en temps agité, et nous là comme des cons à rien pouvoir faire pour lui si ce n’est de le couvrir avec une couverture de survie tirée de notre sac. Au bout de 30 min la mère, le père la soeur sont arrivés, la soeur était aussi blanche que neige, tout le monde tremblait, une dame qui avait l’air de s’y connaitre est arrivée, cela commençait à faire beaucoup de monde alors nous nous sommes éclipsé…les secours était toujours pas arrivé un truc de fou alors qu’il semble qu’il n’était pas loin !!!! J’aurais aimé que mon russe me permet de rassurer ce garçon, j’ai tenter d’expliqué aux hommes autour de lui parler au lieu de le laisser gésir tout seul sur le bas coté, même s’il n’était pas vraiment conscient…Peut être 10 min après notre départ un des camions qui allait dans le même sens que nous, nous a prévenu que les secours étaient enfin arrivés. Ce garçon avait fait une chute en moto on ne sait pas comment, il avait un gros hématome sur le coté et du sang s’écoulait de son oreille…on ne saura jamais s’il s’en ai sorti ou pas, mais une chose est sûre il veut mieux pas avoir un accident ici au vu de la lenteur des secours, c’est une honte de mettre autant de temps, à 20km de là il y avait un village où était indiqué un hôpital ou du moins un truc médical, je comprend même pas pourquoi les secours sont arrivés de l’autre coté et on mis 1 h !! ça me révolte d’incompréhension…. Du coup ce matin avec le brouillard on a mis nos gilets jaunes.
30 aout 2014
Coucou, nous avançons toujours bien, on a chaud, 30 degrés autant dire que ça transpire dans les montées, c’est de vraies montagnes russe ici, on passe notre temps à monter et descendre….Nous avons décider de faire une moyenne de 70km par jour et jusqu’ici on s’y tiens cela représente que 4 à 5 h de vélo ça dépend du relief, mais on en a assez.
2 septembre 2014
Bonjour, nous sommes à Takhtamygda, ce soir ou demain nous devrions changer de cap, et bifurquer vers le nord direction Yakustk 🙂 Tout va bien. En ce qui concerne le site, il y a en effet eu un peu trop de visite en même temps….Un nouveau site devrait faire son apparition d’ici peu….En ce qui concerne les mises à jours pour le moment mes connexions ne sont pas suffisamment bonnes il va falloir attendre un peu. Voilà.
5 septembre 2014
Bonjour, nous sommes à Tinda, plutôt une grande ville moche avec plein d’immeubles…on a pas visité plus que ça, juste le temps de trouver un café pour se mettre au chaud. Ce matin on a pris la pluie là dans la tente, le temps est couvert on a fait juste 10 km pour venir ce mettre au chaud ici. Dans quelque minutes on va reprendre la route….Il est fort probable que l’on dorme dans une tente mouillée ce soir 🙁 A part ça tout roule 😉
10 septembre 2014
Bonjour, nous sommes a Chulman, nous avons repris la route hier après avoir été stoppé 2 jours à cause de la pluie à Nagorny, heureusement nous avons été gentiment héberger dans le camp de base de travailleur pour une mine d’or, eux sont parti à la mine pour la semaine et nous on s’est reposé !!! Du coup j’en ai profité pour vous faire deux petits montages rapides, vite fait pas top, car mon ordi rame tj mais bon cela vous donnera une idée, c’est pas sur la Siberie mais sur mon parcours en canoë en Mongolie. Je met ça en ligne dès que possible.
16 septembre 2014
Bonjour, les premières neiges sont arrivées bonjour la galère pour pédaler, Damien a cassé son porte bagage avant, on l’avait fait ressouder mais cela a re-cassé alors qu’on était sous la neige à glisser tous les cm, au final un camion nous a chargé et emmené en ville mais a cause de la neige il n y avait pas d électricité alors on a pas pu réparer. Là nous sommes dans un petit village qui n’ est pas sur notre route, invités par une jeune fille super via couchsurfing, on se reposent, ici c’ est pas de la neige mais de la pluie…nous sommes redescendus en altitude. A part ça tout va bien.
DE CHITA À YAKUTSK
le 27 septembre 2014
Bonjour, bonjour Et bien que de choses à raconter depuis que nous avons quitté Chita. Alors on va la faire courte, j’écrirai un bouquin un jour… De Chita nous avons suivi la route qui mène à Vladivostok, jusqu’à la hauteur de Skorodinovo où là nous avons bifurqué sur la fameuse M56. De Chita à Skorodinovo la route est asphaltée tout du long, d’ailleurs elle l’est jusqu’à Vladivostok apparemment, mais aussitôt que nous avons obliqué au Nord, fini, des travaux à perte de vue pour faire une toute belle route future, mais bon dans l’ensemble à vélo même sur du non asphalté ça roule plutôt bien, franchement on ne se plains pas, ça aurait pu être pire. La M56 de l’intersection à Yakutsk, nous avons été surpris au final par le nombre de parties qui étaient asphaltées, la quasi-totalité de la route est en travaux ou a déjà été achevée alors d’ici 1 ou 2 ans cette route sera complètement asphaltée…. Hormis l’état des routes, que c’est-il passé ?! et bien nous n’avons pas vu d’ours, nous avons été klaxonné des milliers de fois, pris en photo, salué, bref bonne ambiance sur la route, les voitures et camions s’écartent sauf peut-être 2 abrutis qui nous ont frôlés…On a vu pleins de petits écureuils rayés, découvert une souris pas plus grosse qu’une balle de golf, rencontré un routier sur un parking au milieu de nul part qui nous a invités à prendre un café, cela faisait 3 jours qu’il était bloqué là attendant une pièce pour réparer son camion, celle-ci étant partie en avion de St Petersburg et devant arriver jusqu’à lui via un autre camion, no stress, c’est normal, ici, tu sais quand tu pars, mais pas quand tu arriveras….
Nous sommes passés des forêts de sapins aux forêts de bouleaux…
Nous avons rencontré une dame dans un magasin, qui pendant 30 min n’a cessée de venir nous apporter des petites choses à manger, cela a commencé par un thé, alors qu’on s’était assis devant le magasin pour grignoter un truc, puis elle est revenue avec des biscuits, puis un sac de tomates, un citron pour le thé, 2 oranges et en partant elle revient encore avec deux pommes…
Nous avons croisé tout un groupe de motards qui font le tour du monde. Nous avons été hébergé dans les locaux d’une « station météo » puis au camp de base de travailleur pour une mine d’or. Nous nous sommes fait inviter à diner par une famille d’immigrés Azerbaïdjanais qui avait fuit la guerre y’a 20 an
s, ceux-ci nous ont laissé repartir en pleine nuit sur nos petits vélos, par une nuit noire sans lampe, en nous ayant bien prévenu qu’ici il y avait beaucoup d’ours, je pense qu’ils n’ont même pas réalisé, on était bien nous, sur la nationale en pleine nuit sans lampe, avant de trouver un coin pour mettre la tente .Mais on avait bien mangé !!!
Nous avons traversé un village où tout le monde est venu nous parler, nous apporter quelque chose à manger. Ensuite, quand nous nous sommes posés quelques kms plus loin après la ville pour manger, un jeune qui a entendu parlé de nous, nous a retrouvé sur le bord de la route pour venir nous parler, il adore les Français, il étudie notre langue et dans 2 ans il prévoit de venir visiter notre beau pays…. Nous avons connu nos premières chutes sévères de température en passant un col a 1400m avec le vent, le grésil et le froid j’étais congelée…. Heureusement le soir venu, nous sommes arrivés dans un minuscule village, où il y a juste un café, un magasin et des immeubles. On a demandé où on pouvait dormir et une jeune fille avec son frère sont allés chercher une dame qui nous a emmené dans un appart, on était super sales, on est entrés avec nos vélos : pas de problème, vous avez trois chambres, la cuisine et là, la salle de bain… demain quand vous partez vous frappez chez mamie en face et elle fermera la porte, bonne nuit !!!! on s’est trouvés comme des cons, dans un super appart ultra chaud pour nous tout seul, on a jamais revu ni les femmes ni la jeune fille, juste la mamie qui était trop géniale et toute surprise qu’on reparte le lendemain sous la pluie neige !!! On aurait mieux fait de rester, au bout de 2h on était trempés, gelés, heureusement un camp de travailleurs a fait son apparition, on pensait qu’il n’y avait personne. Alors que je m’étais réfugiée sous une couette pour me réchauffer, un mec est arrivé tout surpris, il n’a pas tout compris tout de suite, après un moment de réflexion il nous a emmené dans son wagon où on a pu se réchauffer. La nuit, on a dormis dans un autre wagon sans chauffage mais c’était
tj mieux que sous la tente, au réveil c’était tout blanc. Pour être beau c’était beau, mais alors quelle galère avec les vélos sans les pneus cloutés, on chassait tous les cm et au moment où enfin je commençais à bien rouler, je me retourne et Damien était 500m derrière, un camion à ses côtés en train de charger le vélo. Il venait de casser son porte bagage pour la deuxième fois, la soudure faite la veille n’avait pas tenue.
C’est donc après être passée au camp de base de ces travailleurs, manger un bout, ils nous ont emmené en ville pour réparer. C’était un peu le déluge, des camions et des voitures en travers, de la neige et des flaques d’eau immenses, plus d’électricité, bref on était bien content d’être invité par Galina, une couchsurfeuse qui nous attendait depuis plusieurs jours. Son papa est venu nous chercher en 4×4, les vélos sont restés en ville, nous avons passé 3 jours à la campagne, dans un petit village adorable, avec des gens formidables. On a essayé des costumes évenks, visité le théâtre, sommes allés parler aux élèves de l’école, avons visité la maternelle, on y a rencontré un écrivain passionné des rivières de Sibérie…Bref un moment plus que magique qu’on est pas prêt d’oublier.
Ensuite, nous avons repris la route direction de Yakutsk. un camionneur nous a offert 2 pommes depuis son camion, un garçon de café 2 pains fourrés au chou et carottes, nous avons dormi dans la salle privée d’un routier alors qu’on était plein de boue. Nous avons traversé la Lena en ferry sans payer, tellement le mec nous trouvait fou…
Nous avons été hébergé dans un complexe sportif, grâce à une dame rencontrée sur la route, qui, le lendemain est venue nous voir avant qu’on partent, pour nous apporter des pommes de terre et des oeufs fraichement cuit pour la route ainsi qu’un bocal de champignons, nous étions les premiers étrangers qu’elle rencontrait.
Et enfin nous sommes arrivés à YAKUTSK
28 septembre 2014
Finalement nous n’avons pas repris la route aujourd’hui nous étions en chemin lorsque à la dernière minute nous contactont un contact parce que notre pompe était cassé et celui ci à insister pour faire un check up complet des vélos, alors comme il était déjà tard et bien, nous repartirons que demain matin et de bonne heure cette fois.
30 septembre 2014
Coucou, nous sommes à Churapcha, pour le moment tout va bien, le temps et avec nous, il fait un peu frais mais on s’habituent, deux bonnes âmes hier soir et ce soir nous on invités à dormir à la maison alors on en profitent car dans 2 jours n’ y aura plus de village se sera donc la tente, le réveil risque d’être un peu frais….et c’est que le début.
3 Octobre 2014
Bonjour, et bien encore une connexion internet qui l’eu cru!! bon nous sommes à Khandyga, tout va bien on a eu un beau soleil pendant 3 ou 4 jours, et là la neige arrive demain…niveau froid ça va -4° le matin 6° l’aprem voir 16° au soleil….
14 octobre 2014
coucou tout va bien nous quittons Ust Nera ce matin pour Artik, beaucoup de choses a raconter, mais là on nous prête le net juste pour quelques minutes alors ça attendra, mais tout va bien…..
DE YAKUSTK À ARTIK
15 octobre 2014
Tout se passait bien à notre départ de Yakutsk, après avoir fait un check-up complet des vélos nous étions prêts à tout affronter, enfin presque. Nous avons pris le ferry afin de re-traverser la Lena et poursuivre notre route de village en village, afin de dormir au chaud et s’habituer doucement aux chutes de températures. C’est ainsi que nous avons rencontré Victor, un homme super, qui vit seul dans une magnifique petite maison très bien entretenue. Il a perdu sa femme il y a 34 ans et a dû élever seul ses 3 enfants qui aujourd’hui sont grands et loin… Ensuite, sur la route, nous avons rencontré Kecha, il travaille à l’entretien de cette route, il nous a proposé de venir dormir chez lui dans sa famille, à 50 km, au final c’était à 70 km, nous en avions déjà fait 40, nous sommes arrivés épuisés mais heureux de rencontrer Nadia sa femme et leur fils, nous avons passé une bonne soirée, joué au bowling sur la console de jeux, mangé des spécialités de la Yakoutie et dormi au chaud encore. Le lendemain, un vent de face, malgré un magnifique soleil nous a fait perdre beaucoup de temps, nous n‘avions pas atteint la ville envisagée et avons trouvé refuge dans un petit village, où nous avons été invités à dormir dans un local ethnique, nous étions déjà installés quand un autre jeune homme est venu nous proposer d’aller chez lui, c’était très gentil, mais trop tard, on ne voulait pas tout remballer, de plus comme il n’avait pas la clé du local il avait cassé le verrou on ne pouvait donc pas laisser le local comme ça, une sacrée histoire… Puis, la nuit avant de traverser la rivière Aldan, nous avons trouvé sur le bord de la route une ancienne cabane en bois qui nous a servi de refuge, un peu bancale certes, mais on y a très bien dormi. Ensuite, on a pris le ferry encore et avons rejoint Khandyga, où nous avons rencontré Igor, un ami d’ami, dont j’avais le numéro de téléphone. On y est resté 2 nuits. Celui-ci nous avait donné le numéro d’un ami dans le village suivant, il l’avait appelé pour lui demander s’il pouvait nous héberger. Arrivés de bonne heure au village, nous n‘avons jamais pu joindre cet ami et c’est Marcha un homme rencontré dans le village qui nous a trouvé un appart pour la nuit… Ensuite, nous avons tout de même passé une nuit dans notre tente, il faisait doux, -5°C. La nuit suivante, nous nous sommes fait inviter dans un wagon sur un campement de travailleurs, c’était pas gagné mais bon, au final on aura eu droit à un repas chaud et un bania !!!
Ensuite, nous avons connu nos premiers -20°C à vélo, on commençait à geler quand nous sommes arrivés à la station météo, accueillis par Jegnia et Tania, mortes de rire, de nous voir là, mais habituées à recevoir des voyageurs en tout genre… On est resté 5 nuits là-bas, qu’est-ce qu’on était bien ! Nous attendions l’arrivée d’un groupe de rennes en transhumance. Au final on n’aura pas vu ceux qu’on attendait mais d’autres petits attelages… Quand nous avons enfin repris la route, notre objectif était un café, le seul avant une très longue distance de plus de 230 km avant Ust Nera. La nuit est tombée plus vite qu’on ne pensait et lorsqu’on a demandé si on pouvait dormir ici, la dame très aimable comme dans presque tous les cafés de bord de route ici nous a dit non, on s’est donc retrouvé comme deux cons, à la nuit, sans pouvoir reprendre la route ni planter la tente. Heureusement nous sommes tombés dans la cour sur Vladimir et son ami, qui nous ont proposé tout de suite de venir dormir avec eux dans leur cabane de chantier, deux km avant. Le lendemain c’est avec la neige que nous sommes repartis, c’était magnifique, il ne faisait pas très froid, -10°C, du fait qu’il y avait de la neige on ne glissait pas trop, mais nous étions tout de même méga concentrés sur la route, ayant déjà chacun quelques chutes à notre actif. Cela faisait plusieurs jours que nous roulions sur une route enneigée et glacée, c’est donc la tête dans le guidon à scruter le moindre relief de la route pour ne pas tomber que nous évoluions. Cette journée-là, moi j’en avais ras le bol, à quoi bon, ne pas pouvoir profiter du paysage, de peur de relever le nez et tomber au risque de se faire mal… À plusieurs reprises, je poussai mon vélo afin de pouvoir regarder autour de moi, ceci ne me convenait plus du tout, déjà qu’à la base je n’aime pas le vélo, cela faisait encore un point négatif de plus. Nous nous sommes arrêtés sur le bord de la route pour y faire un feu et manger. Nous n‘avions pas encore vu une seule voiture ou camion dans notre sens de la journée, quand deux camions dans le sens inverse freinent pour nous dire qu’il y avait des ours sur la route à quelques kms, il ne manquait plus que ça et nous qui pensions qu’ils hibernaient maintenant, bref on a pris notre temps pour manger et alors qu’on se réchauffait un camion dans notre sens est passé et j’ai alors décidé de l’arrêter. C’est donc en camion que nous sommes arrivés à la nuit à Ust Nera, sans regret au vu de la route. Là-bas un chauffeur de taxi nous a proposé son aide et on s’est retrouvé dans un appart tout seuls, le pied encore ! Le lendemain matin on a décidé de retenter le vélo, on a fait 10 km sur probablement la pire route verglacée qu’on ait eue jusqu’à maintenant et avons donc arrêté le premier camion qu’on a vu, et nous sommes enfin arrivés à Artik chez Elenia et Victor un couple formidable, qu’on avait rencontré quelques semaines auparavant sur la route et qui nous avaient invité à venir chez eux à notre passage. Voilà, on va sûrement repartir demain en camion toujours, hors de question de se casser une jambe à 15 jours du départ… Je vous parlerai de la suite prévue la prochaine fois, ça sent les vacances…
DE ARTIK À MAGADAN
Après plusieurs jours passés à Artik, nous avons décidé de reprendre la route, en stop toujours. Nous avons roulé jusqu’à la sortie du village. En 3h pas une seule voiture ni camion ni dans un sens ni dans l’autre. Afin de nous réchauffer nous avions allumé un feu sur le bas-côté. Soudain deux camions roulant ensemble sont arrivés. J’arrête le premier et lui demande s’il peut nous emmener et où il va. Il me dit qu’il va jusqu’à une carrière de charbon au milieu de nulle part, à 140km de là mais qu’il n’y a pas de problème, car de là-bas on devrait trouver un camion qui va de l’autre côté de la carrière. C’est ainsi que, chacun dans un camion, nous sommes arrivés à la station de pesage des camions de charbon. Entre temps, nous avions dit au revoir à la Yakoutie pour entrer dans la région de Magadan et pris encore une heure de plus. C’était la fin de l’après midi et aucun camion allant en direction de Magadan, n’était passé. A 20h au moment de fermer, la dame qui s’occupe du pesage nous adresse enfin la parole, toute souriante. Elle nous explique que le lendemain matin il devrait y avoir des camions pour Susuman, que là elle va fermer- et qu’elle ré-ouvre demain matin à 8h. Pensant qu’on devait donc partir, je lui demande où est-ce qu’on peut dormir et direct elle m’emmène dans les arrières pièces, où il y a une salle bureau, une salle détente avec une gazinière une table un lit et des toilettes. On était tout surpris, je la remercie fortement et elle me répond, ben de rien vous alliez dormir où sinon ?! Oui certes dehors il faisait un froid de canard et il y avait un fort vent qui, le lendemain matin, s’est transformé en tempête de neige…
Nous avons donc passé la nuit au chaud, enfermés à clé. Le lendemain c’est seulement à 14h20 qu’on a embarqué dans un camion de charbon pour Susuman, avec Sacha. Arrivés à Susuman en fin d’après-midi, nous avons hésité à reprendre la route ou pas et à dormir en tente, il devait faire autour des -10°C, mais comme on ne savait pas trop comment allait se passer l’auto-stop après, nous avons préféré jouer la sécurité. Au cas où, d’ici, nous pouvions prendre un bus. Nous étions en train de réfléchir où nous allions pouvoir dormir quand un monsieur en voiture, probablement un taxi est venu nous demander d’où on était. On lui a demandé où on pouvait dormir, il nous a pointé un hôtel puis un autre d’une gamme inférieure, à côté de là où nous étions. Je lui explique alors qu’on ne va pas dans les hôtels, que notre budget ne nous le permet pas. Il me dit de monter avec lui pour checker là-bas. Il explique aux dames barricadées derrière leurs barreaux que nous sommes deux voyageurs à vélo et demande le prix et avant même que j’ai pu dire quoi que ce soit il avait déjà payé pour nous. Je lui dis que non, il ne faut pas payer pour nous, ça va, il me dit que c’est ok, que ça lui fait plaisir de nous aider. On remonte en voiture pour aller chercher Damien avec les vélos, il me donne son numéro pour l’appeler au cas où. Super gentil.
Le lendemain matin il faisait -25°C, on était plus qu’heureux de ne pas avoir dormi dehors, de plus Damien a un sac de couchage qui ne protège que jusqu’à -10°C je pense que cela aurait été un peu juste. On a revu notre bon Samaritain. On a pédalé jusqu’à un endroit qu’on pensait être la fin de la ville. Juste 3 km, suffisant pour transformer mon écharpe en glaçon, puis fait un feu. Un monsieur en 4×4 s’est arrêté pour nous proposer de venir dormir et prendre une douche dans sa station électrique, super gentil mais c’était le matin et nous étions sur le départ. Puis est arrivé un camion poubelle. Mika ne nous a plus lâchés, une histoire de dingue. D’abord, il a méga insisté pour que je monte me réchauffer dans son camion, moi j’avais mon feu j’étais bien, j’ai trouvé son insistance un peu louche. Au final il a tout de même fallu que je monte… ensuite il nous dit qu’à 3km de là, il y a je ne sais quoi où on pourra trouver plein de camions qui vont à Magadan. On lui dit qu’on peut le suivre à vélo, pas de problème. Nous voilà partis pour 1km et il s’arrête à une station essence. Il parle avec la dame et la réponse ne semble pas lui plaire. Le voilà qui sans rien nous expliquer, compresse la benne et commence à charger nos vélos. Sans vraiment comprendre ce qui se passe on l’aide, puis on monte dans le camion. On part et là il retourne sur Susuman, je lui demande alors où on va. Il me dit qu’on va manger et se reposer. J’étais folle de rage et bouillonnait à l’intérieur, j’ai juste horreur qu’on décide des choses pour moi sans même prendre la peine d’en parler. À aucun moment le type ne s’est posé la question de savoir si on avait le temps ou pas, ou si on avait envie tout simplement. En deux-deux nos vélos étaient déposés dans un garage avec les sacoches et on se retrouvait dans ce qu’il semblait être son appart, mais où il ne doit pas vivre. Il me montre direct les draps pour faire le lit, la cuisine la douche et me demande ce qu’on veut manger. On a juste halluciné, pour lui c’était clair et décidé, on restait là aujourd’hui.
On ne comprenait rien… de plus il était très tactile avec moi, ce qui n’arrangeait rien à mon agacement. Il est descendu chercher à manger, à son retour il nous a dit de nous reposer, qu’il revenait ce soir à 18h. Il est évident qu’il a dû sentir que quelque chose ne me plaisait pas, 10 minutes après, il revenait avec une rose rouge. C’était certes très gentil, comme son invitation d’ailleurs mais honnêtement je ne savais pas quoi en penser. Au final, il est revenu à 16h, nous étions super mal à l’aise de la situation qui nous était imposée sans en comprendre les intentions. Il a dû le sentir, il est resté 30 min, a bu 2 cognacs et nous a dit à demain matin 9h. On est resté comme des cons… Il voulait qu’on prenne un taxi pour aller à Magadan, on lui a dit qu’on voulait y aller en camion, que les taxis c’était bien trop cher, il était plus que pessimiste comme tous d’ailleurs qu’on puisse trouver mais bon, le lendemain matin il est arrivé en avance l’air plus que déprimé, on a été récupérer nos vélos et refait la route par -20° jusqu’à la fin de la ville cette fois, soit environ 5km je pense. Et à peine étions-nous arrivés à l’endroit où nous pensions nous arrêter un camion arrive, vite je l’arrête, un monsieur tout sourire en sort, je lui demande s’il peut nous emmener il me dit oui, je lui demande où il va, il répond Magadan.
BREAK
24 octobre 2014
Coucou,
nous sommes à Magadan, cela marque la fin de notre parcours en Sibérie. Il est maintenant l’heure de se poser des questions. Je ne suis plus entièrement satisfaite de la manière dont je voyage. Ces derniers mois à vélo ne m’ont pas donné entière satisfaction. En fait, ce qui est le plus pénible dans tout ça, c’est de ne plus avoir le temps de prendre son temps, c’est bien ça le problème au final, car tout était basé là- dessus, mais maintenant avec tous ces visas et bien je suis bien obligée de respecter le timing !!!!! Rien ne va plus. Cela fait 4 ans que je prépare une expé que je ne suis même plus sûre d’avoir envie de faire. Où j’en suis, qu’est-ce que je veux, comment ai-je envie de poursuivre, c’est ça la question, me voilà arrivée à mon premier océan, comment ai-je envie d’affronter le nouveau continent?
Et cette expé alors… Je suis perdue là en fait, j’ai envie de tellement de choses, il y a encore tant à faire, à découvrir et à partager. J’ai l’impression de ne plus avoir le temps de rien, même vos messages je n’ai plus le temps d’y répondre correctement, je suis peut-être tout simplement mal organisée. Il est donc l’heure de tout remettre à plat, de se poser les bonnes questions et de repartir dans les meilleures conditions. Des vacances s’imposent donc.
Il y a 3 semaines tout allait encore bien dans ma tête, l’expé était en bonne voie et pour des raisons pratiques de logistique, il s’avérait plus simple pour moi et mes coéquipiers que je revienne en France moi-même chercher mes affaires et finir de boucler les derniers préparatifs pour février. J’avais donc annulé mes plans de cet hiver au Kirghizistan et pris un billet retour pour Moscou puis, c’est en bus que j’avais prévu de revenir doucement en France en visitant quelques capitales d’Europe, Riga, Varsovie, Prague, Berlin… Seulement voilà quelques jours plus tard je me suis aperçue que l’un de mes coéquipiers n’était pas du tout prêt pour cette expé, cela a donc fini d’achever ma fatigue mentale, épuisée de toute cette organisation, mon esprit a explosé…. Aujourd’hui je suis donc en pleine réflexion sur beaucoup de choses, mais ne vous inquiétez pas la motivation de voyager est toujours là, mais je vais devoir réfléchir un peu longuement avant d’accepter n’importe quel coéquipier avec moi, voir voyager seule… Je n’ai aucun regret sur les différents partenaires que j’ai eus, mais à l’exception d’un seul, je n’ai jamais été en phase avec eux, leur motivation, implication, état d’esprit ont toujours été très différents des miens, beaucoup sont en pleine remise en question de leur vie, j’ai alors le sentiment d’être leur mère ou leur guide touristique ce qui évidemment ne me plait pas du tout…Bref c’est ainsi et c’est de ma faute, il faut maintenant apprendre de mes erreurs, soit je me mets à choisir mes coéquipiers au lieu d’accepter bêtement ceux qui se proposent à moi, soit je voyage seule!!!
Pour l’heure, puisque j’ai déjà mes billets pour Moscou et Riga, je reste sur ce plan, je rentre donc en France cet hiver, je ne sais pas encore pour combien de temps, peut- être y travailler un peu histoire de faire des réserves pour la suite, car une fois sur le continent américain je ne pense pas revenir en France avant quelques années. Et pour l’expé et bien je pense que ma décision est prise, mais il n’est pas si facile de renoncer à quelque chose que vous avez tant préparé, mais bon toutes ces recherches ne seront probablement pas perdues il y a toujours des profiteurs qui aiment le travail mâché. Chacun trouve sa motivation et sa fierté à des endroits différents, ainsi va le monde, rien n’est gâché. Je ne regrette rien car j’ai appris énormément de choses, la préparation est déjà un voyage en soit qui vous fait vibrer et vous enrichit… Voilà pour l’heure, je décolle le 1er novembre pour Moscou puis, je prendrai le bus pour Riga où j’arriverai le 3. Je pense arriver en France début décembre, à moi les raclettes, tartelettes et fondues….
30 octobre 2014
Et voilà, demain c’est le départ pour les vacances, j’ai hâte mais avant de partir un petit tour au Bania s’impose histoire d’être en pleine forme 😉 Mon site aussi semble être en vacances, mais pas d’inquiètude, à chaque problème une solution…En attendant voici quelques photos.
1 novembre 2014
Et bien me voilà à Vladivostok je vais passer la nuit à l’aéroport en bonne compagnie, la visite de la ville sera pour une autre fois. Demain je décolle pour Moscou, puis c’est en train que je rejoindrai RIGA.
2 novembre 2014
Je viens d’atterrir à Moscou, j’espère pouvoir visiter un peu avant mon bus, j’ai toutel’après midi.
Prise de courant : pas besoin d’adaptateur pour les prises françaises.
Visa : Visa business de 3 mois obtenu en France par renvoi de mon passeport. Possibilité de l’obtenir en Ulaan Bator si on est muni d’une lettre d’invitation (délai 10 jours). Pour ce faire je vous recommande l’organisme Russie autrement http://www.russieautrement.com, que j’avais contacté, ils sont très sympathiques et réactifs. Je ne suis pas passée par eux car niveau timing ça jouait pas de mon coté, mais je me suis rendue à l’ambassade russe de Ulaan Bator avec un exemple de la lettre d’invitation qu’ils pouvaient me faire rapidement et c’était bon.
Coût en express pour business visa par une agence : 283€
Pour vérifier si cette info est toujours valable, rendez-vous sur le site du gouvernement.
Une assurance est obligatoire pour obtenir le visa russe, je vous conseille celle-ci : Assurance